Piégés par Staline : Des milliers de citoyens français derrière le rideau de fer
de Nikita Krivochéine (Postface), Nicolas Jallot (Auteur)
Editions Belfond
Présentation de l'éditeur
Mesurera-t-on jamais l'étendue des crimes staliniens ? A la fin de la guerre le dictateur propose l'amnistie et un visa à tous les Français d'origine russe ou mariés à un ressortissant russe souhaitant s'installer en URSS. La nostalgie, la foi communiste et une propagande synonyme de désinformation incitent dix mille d'entre eux à accepter l'invitation. Le piège ne tarde pas à se refermer. Privés de leur identité française, déchus de leurs droits civiques, déportés aux quatre coins de l'empire, ils vivront en parias, en citoyens de seconde zone. Ils découvrent avec stupeur le cauchemar du régime soviétique. Leur déportation, dans des conditions inhumaines, conduit la plupart d'entre eux au goulag. Ils n'y survivront pas. Un document unique, impitoyable, bouleversant.
Documentaire. 52 mn . 2002.
Ecrit et réalisé par Nicolas JALLOT et Xavier DELEU
Une coproduction Ampersand / France 5 / France 3 / France 3 Rhone Alpes Auvergne / France 3 Paris Ile de France / France 3 Méditerranée, avec le soutien de la Procirep.
relatant l’histoire méconnue des Français du rideau de fer,
Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, des milliers de Russes qui avaient fui la Révolution d’Octobre acceptent "l’invitation" de Staline de participer à la reconstruction de la mère Patrie. Ils retournent donc en Union soviétique, grandie par sa victoire sur Hitler, sans se douter que leur voyage est sans retour.
Le 14 juin 1946, Staline offre donc l’amnistie à tous les Russes blancs. Presque deux ans auparavant, en décembre 1944, la France avait signé un traité d’assistance mutuelle avec l’Union soviétique et de Gaulle s’était exclamé « Vive la Russie soviétique » à Moscou. Entre 8 000 et 10 000 Français d’origine russe ou mariés à des Russes, vivant dans la nostalgie et l’espoir du retour, répondent à l’appel sans se méfier. Engagés, pour la plupart, dans la Résistance française, ils ont mené le même combat que l’URSS contre le nazisme et ont oublié l’ennemi du passé, comme la menace qu’il représentait autrefois.
A leur arrivée, les policiers du NKVD les « accueillent » et les conduisent dans des camps de « filtrage », avant d’être séparés et envoyés aux quatre coins de l’Union soviétique, dans des goulags où beaucoup mourront. Le rideau de fer se referme derrière eux. Privés de leurs passeports et de leurs droits abandonnés par la France, ils survivent, en parias.
Un film édifiant sur un épisode méconnu des trente années de dictature exercées par Staline en URSS.
de Nikita Krivochéine (Postface), Nicolas Jallot (Auteur)
Editions Belfond
Présentation de l'éditeur
Mesurera-t-on jamais l'étendue des crimes staliniens ? A la fin de la guerre le dictateur propose l'amnistie et un visa à tous les Français d'origine russe ou mariés à un ressortissant russe souhaitant s'installer en URSS. La nostalgie, la foi communiste et une propagande synonyme de désinformation incitent dix mille d'entre eux à accepter l'invitation. Le piège ne tarde pas à se refermer. Privés de leur identité française, déchus de leurs droits civiques, déportés aux quatre coins de l'empire, ils vivront en parias, en citoyens de seconde zone. Ils découvrent avec stupeur le cauchemar du régime soviétique. Leur déportation, dans des conditions inhumaines, conduit la plupart d'entre eux au goulag. Ils n'y survivront pas. Un document unique, impitoyable, bouleversant.
Documentaire. 52 mn . 2002.
Ecrit et réalisé par Nicolas JALLOT et Xavier DELEU
Une coproduction Ampersand / France 5 / France 3 / France 3 Rhone Alpes Auvergne / France 3 Paris Ile de France / France 3 Méditerranée, avec le soutien de la Procirep.
relatant l’histoire méconnue des Français du rideau de fer,
Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, des milliers de Russes qui avaient fui la Révolution d’Octobre acceptent "l’invitation" de Staline de participer à la reconstruction de la mère Patrie. Ils retournent donc en Union soviétique, grandie par sa victoire sur Hitler, sans se douter que leur voyage est sans retour.
Le 14 juin 1946, Staline offre donc l’amnistie à tous les Russes blancs. Presque deux ans auparavant, en décembre 1944, la France avait signé un traité d’assistance mutuelle avec l’Union soviétique et de Gaulle s’était exclamé « Vive la Russie soviétique » à Moscou. Entre 8 000 et 10 000 Français d’origine russe ou mariés à des Russes, vivant dans la nostalgie et l’espoir du retour, répondent à l’appel sans se méfier. Engagés, pour la plupart, dans la Résistance française, ils ont mené le même combat que l’URSS contre le nazisme et ont oublié l’ennemi du passé, comme la menace qu’il représentait autrefois.
A leur arrivée, les policiers du NKVD les « accueillent » et les conduisent dans des camps de « filtrage », avant d’être séparés et envoyés aux quatre coins de l’Union soviétique, dans des goulags où beaucoup mourront. Le rideau de fer se referme derrière eux. Privés de leurs passeports et de leurs droits abandonnés par la France, ils survivent, en parias.
Un film édifiant sur un épisode méconnu des trente années de dictature exercées par Staline en URSS.