Les Yeux noirs. (Очи чёрные) - Mikhaïl W. Ramseier.


Nous recevons de Mikhaïl W. Ramseier (via "Nemosphere C.A." nemosphere@gmail.com) un e-mail nous faisant part de la parution de son dernier ouvrage (roman policier) :

Les Yeux noirs. (Очи чёрные)

Site de l'éditeur : http://www.coupsdetete.com/index.php?id=36

Liens utiles: Amazon – Chapitre – FNAC.

Qui est Mikhaïl W. Ramseier ? Faisons sa connaissance à travers un article de Wikipédia.

Mikhaïl Wadimovitch Ramseier est un poète et écrivain d'origine russe émigrée (branches familiales Kibardine "Кибардин" et Kalinine "Калинин" de Viatka), né à Genève (Suisse) en 1964. Il a publié son premier recueil de poèmes à l'âge de 17 ans et fut journaliste et secrétaire de rédaction dans la presse quotidienne helvétique durant dix ans (Le Courrier, La Suisse, Le Nouveau Quotidien, Le Journal de Genève), ainsi que chroniqueur régulier dans plusieurs publications, dont l'hebdomadaire Dimanche.ch, ainsi que directeur et rédacteur en chef du mensuel d’information franco-russe l'Ours blanc. […]
En dehors de ses publications poétiques, ses écrits se situent généralement dans une tendance anarcho-individualiste, qu'il expose dans son essai historique La Voile noire, à travers lequel il s'est penché sur la filiation qui peut exister entre anarchie et piraterie. Après deux romans sortis en 2008, son dernier essai propose toute l'histoire des Cosaques et des révoltes libertaires qui y sont associées.

Publications

• Otchi Tchornya (Les Yeux noirs) ; Ed. Coups de tête, 2010.
• Cosaques ; Ed. Nemo, 2009.
• Journal d'un naufragé ; Ed. Nemo, 2008.
• Pulpa negra ; Ed. Nemo, 2008.
• La Voile noire : aventuriers des Caraïbes et de l'océan Indien ; Favre, 2006. Moscou ; Les Guides noirs, 2000.
• Saint-Pétersbourg ; Les Guides noirs, 1998 et 2000.
• Fièvres dans la nuit ; Ed. St-Germain-des-Prés, 1996.
• Cuivre érable ; Ed. Nemo, 1993.
• Les Îles au nord du monde ; Ed. Perret-Gentil, 1985.
• Vie et mort d’un vieillard ; Ed. Perret-Gentil, 1983.
• Le Démon du silence ; Ed. Perret-Gentil, 1981.

Citations.

• On dit que l’homme se bat pour ce qui lui manque le plus. Pour le pirate, c'était la liberté. Mais une liberté absolue, en total désaccord avec le consensus inacceptable proposé par Rousseau dans son Contrat social. Non, la liberté ne peut pas se limiter ; non, elle ne peut pas se restreindre, sous peine de disparaître. La liberté doit être totale et pour tout le monde. La Voile noire (2006).
• L’arme absolue du pouvoir, dans ce magnifique système, c’est le suffrage universel. C’est-à-dire quand la majorité décide pour les andouilles qu’ont le malheur d’être en moins grand nombre. Si la majorité passe son temps à regarder des feuilletons débiles en se goinfrant de pop-corn, on voit le tableau ! Pas trop difficile, dans ce cas-là, de lui faire faire ce qu’on a envie, à la majorité… Pulpa negra (2008).
• De toute façon, si quelqu’un a aujourd’hui le malheur de ne pas adhérer au modèle de démocratie reconnu comme le seul viable au monde, il est liquidé propre en ordre. Tu parles d’une démocratie ! C’est démocratique jusqu’au jour où ça ne l’est plus, comme disait l’autre… Pulpa negra (2008).
• Le seul but d’un État, quel qu’il soit, c’est de garder le pouvoir. À partir de là, la liberté individuelle ne peut que foutre la merde. Donc faut s’en débarrasser. Mais c’est pas facile parce que les gens ne se laissent pas toujours faire. Si le pouvoir est assez fort, il peut se passer de la démocratie et s’imposera à coups de trique. C’est une dictature. S’il est un peu plus faiblard, par exemple quand les gens ont trop de libertés, alors il met en avant la démocratie pour pouvoir faire passer ses trucs en douceur, avec bien de la vaseline pour que personne ne sente passer le zob. Pulpa negra (2008).
• Le reste du temps, c'est de la grosse boustifaille, pas même raffinée, juste histoire de se faire péter le bide avant d'envoyer la sauce à ces d'moiselles, souvent presque mineures. Pulpa negra (2008)


 

jean maiboroda