Nous devons à Marie-Anne SALLES l'information relative à cette exposition d'aquarelles de Lydia Nicanorova, et nous la remercions pour sa délicate attention.
Nous retrouvons dans un article voisin une référence à Lydia Nicanorova.
Cf. " Les peintres russes en Corse au XX° siècle" , communication de monsieur Pierre Claude GIANSILY lors du Colloque de BONIFACIO DU 7 JUIN 2014 (XVI ème Journée Universitaire)
J.M
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Lydia Nicanorova
Le séjour à Bonifacio entre 1924 et le début des années 1930, de Lydia Nicanorova fut, dans l’itinéraire de cette mathématicienne de formation, artiste peintre de passion, une halte de bonheur.
Arrivée en Corse avec son mari, peintre, Georges Artemoff, qui participe alors à la réalisation des décors du film « Les ombres qui passent » d’Alexandra Volkoff, Lydia Nicanorova puise dans ces années sereines la luminosité d’une cinquantaine d’aquarelles qu’elle exposera à en 1930 à la Galerie René Zivy à Paris.
Née en 1898 à Brest-Litovsk, elle délaisse ses études de mathématiques pour se consacrer entièrement à la peinture, d’abord à Saint-Pétersbourg, puis, poursuivant sa passion pour Byzance, à Yalta et enfin à Constantinople où elle réalise maintes copies de fresques et mosaïques de Kakhrié-Djami dont certaines sont achetées par le Victoria and Albert Museum de Londres. Elle rencontre Georges Artemoff lors d’une exposition de l’Union des Peintres Russes à Taxim, le couple parvient à gagner Paris en 1923.
Emportée par la maladie, Lydia Nicanorova s’est éteinte en 1938.
"Les Belles Années"
Les aquarelles réalisées pendant ces années bonifaciennes ont été exposées, et pour certaines, vendues, en 1930 à la Galerie Zivy à Paris.
L’exposition quatre-vingt cinq années plus tard des œuvres originales n’était plus possible : des supports s’étaient fragilisés avec le temps, les couleurs ne pouvaient plus supporter la lumière.
Le parti pris par « Les amis de Georges Artemoff », dans un souci de conservation des œuvres de Lydia tout autant que de leur diffusion a été d’en proposer une impression de très haute qualité.
Sur du Velin Arche Museum 250 g, ont été effectuées des impressions beaux-arts selon le procédé le plus performant à ce jour. Les encres utilisées pour ces impressions pigmentaires, fabriquées à partir de pigments ultra purs, offrent une permanence et une stabilité exceptionnelles des couleurs. Outre la résistance à l’humidité, à la lumière, la formulation de ces encres garantit la constance à chaque tirage.
L’œuvre de Lydia Nicanorova tout autant que sa vie brève sont d’une telle fulgurance, ces aquarelles si lumineuses malgré les années, qu’il importait aux amis de Georges Artemoff d’en proposer aux amateurs de cette artiste une diffusion singulière.
L’édition limitée à trente exemplaires numérotés de même que la limite dans le temps, 2014 était la réponse et l’option choisie.
L’exposition « Les belles années », propose une série de vingt-deux impressions pigmentaires des aquarelles de Lydia Nicanorova, pour la plupart, ignorées du public depuis 1930 et un tirage limité et numéroté. Des Photographies, documents et courriers compléteront la perspective de cette halte bonifacienne dans l'itinéraire de l'artiste.
Marie-Anne SALLES
Nous retrouvons dans un article voisin une référence à Lydia Nicanorova.
Cf. " Les peintres russes en Corse au XX° siècle" , communication de monsieur Pierre Claude GIANSILY lors du Colloque de BONIFACIO DU 7 JUIN 2014 (XVI ème Journée Universitaire)
J.M
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Lydia Nicanorova
Le séjour à Bonifacio entre 1924 et le début des années 1930, de Lydia Nicanorova fut, dans l’itinéraire de cette mathématicienne de formation, artiste peintre de passion, une halte de bonheur.
Arrivée en Corse avec son mari, peintre, Georges Artemoff, qui participe alors à la réalisation des décors du film « Les ombres qui passent » d’Alexandra Volkoff, Lydia Nicanorova puise dans ces années sereines la luminosité d’une cinquantaine d’aquarelles qu’elle exposera à en 1930 à la Galerie René Zivy à Paris.
Née en 1898 à Brest-Litovsk, elle délaisse ses études de mathématiques pour se consacrer entièrement à la peinture, d’abord à Saint-Pétersbourg, puis, poursuivant sa passion pour Byzance, à Yalta et enfin à Constantinople où elle réalise maintes copies de fresques et mosaïques de Kakhrié-Djami dont certaines sont achetées par le Victoria and Albert Museum de Londres. Elle rencontre Georges Artemoff lors d’une exposition de l’Union des Peintres Russes à Taxim, le couple parvient à gagner Paris en 1923.
Emportée par la maladie, Lydia Nicanorova s’est éteinte en 1938.
"Les Belles Années"
Les aquarelles réalisées pendant ces années bonifaciennes ont été exposées, et pour certaines, vendues, en 1930 à la Galerie Zivy à Paris.
L’exposition quatre-vingt cinq années plus tard des œuvres originales n’était plus possible : des supports s’étaient fragilisés avec le temps, les couleurs ne pouvaient plus supporter la lumière.
Le parti pris par « Les amis de Georges Artemoff », dans un souci de conservation des œuvres de Lydia tout autant que de leur diffusion a été d’en proposer une impression de très haute qualité.
Sur du Velin Arche Museum 250 g, ont été effectuées des impressions beaux-arts selon le procédé le plus performant à ce jour. Les encres utilisées pour ces impressions pigmentaires, fabriquées à partir de pigments ultra purs, offrent une permanence et une stabilité exceptionnelles des couleurs. Outre la résistance à l’humidité, à la lumière, la formulation de ces encres garantit la constance à chaque tirage.
L’œuvre de Lydia Nicanorova tout autant que sa vie brève sont d’une telle fulgurance, ces aquarelles si lumineuses malgré les années, qu’il importait aux amis de Georges Artemoff d’en proposer aux amateurs de cette artiste une diffusion singulière.
L’édition limitée à trente exemplaires numérotés de même que la limite dans le temps, 2014 était la réponse et l’option choisie.
L’exposition « Les belles années », propose une série de vingt-deux impressions pigmentaires des aquarelles de Lydia Nicanorova, pour la plupart, ignorées du public depuis 1930 et un tirage limité et numéroté. Des Photographies, documents et courriers compléteront la perspective de cette halte bonifacienne dans l'itinéraire de l'artiste.
Marie-Anne SALLES